Que faire d’une personne âgée qui perd la tête ? Conseils

Si vous lisez ces mots, c’est que vous vous demandez ce qu’il faut faire quand un parent âgé perd la tête. Peut-être même vous demandez-vous quels sont les signes qui indiquent qu’une personne âgée perd la tête. Quoi qu’il en soit, je vais vous aider et répondre à la question “que faire d’une personne âgée qui perd la tête ?”.

Vous avez un parent âgé qui vit seul ? Sa maison devient peut-être de plus en plus sale, mais il refuse de se faire aider alors même que ça pourrait lui faciliter la vie ? Et il refuse de parler ou de voir son médecin généraliste ? Ce ne sont que des exemples. Mais ces questions taraudent souvent les familles qui prennent soin d’un parent âgé.

La crainte principale est que votre parent âgé perde en autonomie. Comment gérer une telle situation ?

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Que faire d’une personne âgée qui perd la tête ?

Que faire d’une personne âgée qui perd la tête ?

Quand on fait face à une telle situation avec ses parents ou des proches âgés, il n’y a malheureusement pas de solutions faciles. Mais vous pouvez (et devez) prendre certaines décisions. Et il vaut mieux agir le plus tôt possible.

Face au vieillissement de la population, de nombreuses recherches ont été réalisées sur ce sujet et ont, notamment, abordé la question “que faire d’une personne âgée qui perd la tête ?”.

Je vais passer en revue ce que vous pouvez faire. Je vais également vous expliquer ce que j’ai appris sur l’autonomie et comment les médecins jouent généralement un rôle important dans l’évaluation des troubles cognitifs ou de la démence des personnes âgées. Parce que “perdre la tête” est souvent lié à une telle maladie.

Je vais partager avec vous quelques réflexions sur la façon dont les personnes âgées et leurs familles peuvent planifier ces difficultés à l’avance, pour éviter de faire face à ce genre de dilemme dans l’urgence. Et bien sûr, je partage quelques réflexions sur la façon de prendre soin de vous-même pendant que vous traversez cette épreuve difficile.

J’ai rédigé un article qui peut vous être utile et qui porte sur le cas de figure où une personne âgée répète toujours la même chose.

Les signes qu’une personne âgée perd la tête

Si votre parent aîné semble moins bien se débrouiller qu’avant lorsqu’il s’agit d’activités qui nécessitent un peu de réflexion ou d’implication mentale (comme garder une maison raisonnablement propre), vous pouvez considérer que cela augmente le risque que la détérioration cérébrale soit la cause des problèmes.

Mais, nous ne devrions jamais commencer par sauter à la conclusion que quelqu’un a développé une démence.

Si vous vous inquiétez parce que la maison de votre parent est sale et qu’il refuse d’obtenir de l’aide. Cela pourrait être dû à des problèmes cognitifs. Mais cela pourrait aussi être dû à des problèmes de douleur et de mobilité, combinés à une réticence très fréquente à accepter de l’aide.

Pourtant, dans de nombreux cas similaires, il s’avère que la personne âgée a une déficience cognitive. Et il arrive souvent que cette situation est suffisamment substantielle et suffisamment irréversible pour être qualifiée de démence. (Pour en savoir plus sur le diagnostic de la démence, n’hésitez pas à lire mon article pour comprendre l’évaluation de la démence)

Voici quelques signes à noter :

La personne âgée participe à moins d’activités

Quand votre parent âgé participe à moins d’activités sociales, moins d’activités physiques et se replie lentement sur soi, cela peut être un signe de déclin cognitif à surveiller.

Ma grand-mère, par exemple, s’est lentement et sûrement repliée sur elle-même parce qu’elle entendait de moins en moins bien (malgré les appareils auditifs). Elle s’est peu à peu isolée. C’est une certitude : au cours de ces mois-là, elle a fortement perdu en capacité cognitive. Et nous savons tous à quel point il est difficile de regagner les capacités que l’on a perdues quand on a atteint le grand âge. Il est préférable de prendre les devants.

La personne âgée cache sa démence

Pour éviter d’être placée en maison de retraite, une personne âgée peut développer des stratégies de dissimulation. Elle recherchera pas bien des moyens de détourner les l’attention des de ses problèmes.

L’humour

Une personne âgée peut utiliser l’humour et faire passer ses problèmes pour des étourderies. C’est une tactique habile et qui permet, pendant un temps, de bien dissimuler  ses vrais problèmes.

La colère

La colère dépend d’une stratégie toute différente, mais qui reste très efficace pour détourner l’attention quand la personne âgée est consciente qu’elle fait face à des problèmes de démence.

L’entourage se refuse à reconnaître que le parent âgé perd la tête

C’est un problème de reconnaissance d’une problème de démence encore plus difficile à surmonter et plus compliqué à résoudre.

Nous avons généralement du mal à accepter qu’un parent va mal. Même si nous nous inquiétons pour leur santé et soupçonnons des problèmes de démence, il nous est généralement très difficile d’accepter cette situation.

Les familles peuvent être paralysées devant une telle situation. Cela fait peur. Cela fait mal. Et on ne sait pas exactement ce qu’on doit faire. On peut se retrouver paralysé et préférer refuser d’accepter la réalité et de devoir y faire face.

Pourquoi une personne âgée perd la tête ?

La préoccupation habituelle, pour une personne de cet âge, est que la personne âgée a peut-être développé une démence telle que la maladie d’Alzheimer.

Il s’agit d’une inquiétude tout à fait légitime, puisqu’on estime que 30 % des personnes âgées de 85 ans et plus souffrent de démence.

Même si votre parent souffre de démence, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas améliorer ses capacités cognitives. A force de m’intéresser à ces sujets, il apparaît qu’en “ajustant” les médicaments ou la situation de la personne âgée, nous pouvons améliorer la fonction cérébrale et aider la personne à mieux gérer son quotidien, malgré la démence sous-jacente.

Parfois, une personne âgée souffre de délire à cause d’une maladie ou d’un autre problème de santé, ce qui peut davantage compliquer sa capacité à la réflexion.

Il est donc essentiel d’obtenir une évaluation médicale pour prendre les bonnes décisions. Vous devriez pouvoir amener votre parent âgé chez le médecin en évitant de lui dire “tu vas subir un examen de dépistage de la démence”, mais en disant plutôt : “nous avons besoin du médecin pour t’aider à te sentir mieux, car cela va t’aider à continuer à vivre à ton rythme à la maison aussi longtemps que possible, ce qui est important pour toi.”

Il est essentiel de présenter vos suggestions comme des moyens d’aider votre parent âgé à atteindre ses objectifs de santé et de vie.

Bien sûr, vous pouvez découvrir ces choses après que la personne âgée a été médicalement évaluée ou par quelqu’un qui sait comment évaluer correctement les symptômes cognitifs.

Une partie de votre frustration peut venir du fait que votre parent âgé ne veut pas aller voir un médecin. Vous êtes donc coincé : inquiet que quelque chose ne va pas, inquiet que votre parent perde son autonomie et incertain quant à la façon d’aller de l’avant puisque votre parent refuse de coopérer.

Quelles sont vos options pour faire quelque chose pour la qualité de vie de votre parent, et malgré sa réticence ?

Que faire quand une personne âgée a des troubles cognitifs ?

Que faire quand une personne âgée a des troubles cognitifs
Que faire quand une personne âgée a des troubles cognitifs

Quand quelqu’un se demande que faire d’une personne âgée qui perd la tête, voici les conseils plein de bon sens que je peux prodiguer.

1. Renseignez vous sur la maladie (ou les troubles) dont elle souffre

Il faut d’abord comprendre à quoi on a affaire pour pouvoir agir le plus efficacement possible. Mais il y a surtout deux informations très intéressante à retenir :

  • Si vous savez ce qu’a votre parent, vous pouvez mieux comprendre ce qu’il vit.
  • Si vous savez de quelle maladie la personne âgée souffre, vous en saurez davantage sur l’évolution de la maladie.

Cette maladie (ou se trouble) évolue-t-elle vite ou lentement ? Vous pourrez envisager les prochaines étapes et mettre en place les meilleures stratégies pour votre parent : pour prolonger son autonomie et continuer à vivre dans son domicile ou envisager de préparer un dossier pour une maison de retraite.

2. Proposez des activités qui stimulent l’activité cérébrale

Faites des jeux qui impliquent de la réflexion ou qui font travailler la mémoire (au lieu de simplement jouer aux cartes ou de pousser un pion sur un jeu de plateau).

Organisez des compétitions de sudoku. J’ai un couple d’amis qui s’amusent à ça : ils ont le même sudoku et se lancent dans sa résolution en même temps. Ça donne un petit côté stimulant à la résolution du sudoku.

3. Faites une activité d’endurance douce avec eux

Si vous ne pratiquez pas cette activité avec eux, faites en sorte de les motiver à bouger leur organisme.

De très nombreuses études scientifiques viennent aujourd’hui confirmer que l’activité physique a un effet positif sur la santé mentale.

Il n’est pas nécessaire de courir un marathon pour ressentir des effets bénéfiques sur le plan cérébral. Chacun d’entre nous doit pouvoir pratiquer une activité physique dans la mesure de ses moyens.

Le seul fait de marcher tous les jours est déjà bénéfique.

Si vous pouvez ajouter à cela des étirements et des exercices de musculations (ne serait-ce que légers) en utilisant, par exemple, un bandeau élastique, vous aurez alors fait un grand pas pour votre cerveau.

4. Facilitez le quotidien de la personne âgée

Si une personne âgée perd peu à peu la tête, c’est qu’elle souffre. Il faut alors, autant que possible et peut-être même davantage que dans une situation plus classique, faciliter son quotidien.

Cela ne veut pas dire qu’il faut tout faire à sa place : bien au contraire, la personne âgée doit rester le plus possible impliquée et utiliser autant que possible ses capacités pour, justement, pouvoir les conserver.

La présence, ne serait-ce que ponctuelle, d’une auxiliaire de vie, peut les aider et les rassurer dans leur quotidien.

5. Consacrez de temps à votre proche âgé, pour le stimuler

Il va vous falloir consacrer du temps à votre parent âgé pour l’aider et, surtout, pour le stimuler. Vous pouvez passer du temps avec lui pour marcher, pour jouer (à des jeux de réflexion), pour faire la conversation.

Si vous n’habitez pas à proximité, vous pouvez régulièrement l’appeler, avoir une discussion au cours de laquelle vous pouvez parler du passé ou du futur… Cela fait travailler les fonctions cognitives.

Vous pouvez aussi mettre en place un planning pour la famille : pour voir votre parent, pour lui parler au téléphone, pour le faire se sentir entouré…

6. N’ayez pas de trop grands espoirs face au déclin cognitif

Quel que soit le temps que vous consacrez à votre parent âgé, les troubles de la cognition n’évoluent pas positivement avec le temps.

Si votre parent relève le défi et fait des efforts, il parviendra a significativement ralentir le déclin cognitif. Ce serait déjà une victoire en soi.

7. Ne contredisez pas une personne âgée atteinte de démence

Il arrive qu’une personne âgée atteinte de démence vous raconte quelque chose de totalement faux. Dans cette situation, retenez-vous de lui faire remarquer qu’elle a tort.

Parfois, on a même l’impression qu’une personne âgée raconte des mensonges. Ce n’est généralement pas le cas, mais c’est le fait de la maladie.

Si vous faites remarquer l’erreur, votre interlocuteur va très probablement se mettre en colère. Après tout, vous remettez en question sa parole. Il ne se considère certainement pas malade à ce point. Vous allez alors entrer dans une dispute.

Tout cela ne fera qu’ajouter au trouble de votre parent. Ce n’est pas bon, parce que ça ne fera qu’accélérer la spirale négative dans laquelle il se trouve.

Dans des moments de pure lucidité, votre parent comprendra que sa maladie évolue défavorablement et ça le rendra triste. Parce qu’il comprend qu’il perd peu à peu ses souvenirs…

8. Quand on est un aidant familial, on doit se faire aider !

On peut rapidement avoir le sentiment de devoir être disponible à tout moment. Très rapidement, vous allez vous rendre compte que c’est une situation épuisante. Si cette situation perdure, vous allez rapidement vous sentir à risque d’un burn-out.

Si c’est possible, pensez à faire intervenir une aide extérieure pour donner un coup de main dans le ménage du logement, par exemple.

Il existe des associations qui peuvent vous aider. Échangez des informations avec d’autres aidants familiaux qui ont davantage d’expérience que vous.

N’hésitez pas non plus à partager les tâches au sein de la famille (avec vos frères et sœurs).

9. Un aidant familial doit savoir prendre soin de soi

Vous devez définir (et protéger) des plages horaires (dans votre agenda) qui vous sont consacrées. Ce temps doit être destiné à pratiquer une activité qui vous plaît. Ce moment doit vous permettre de recharger vos batteries.

Ne dilapidez pas ce temps à aider une autre personne ou à travailler. Non ! Vous devez trouver le temps de faire du sport, de pratiquer une activité de loisir, de papoter avec une amie… Bref, changez d’air.

Ce n’est que si vous parvenez à vous reposer correctement que vous arrivez, sur le long terme, à prendre soin d’un parent âgé qui perd la tête. Et c’est aussi grâce à un corps et un esprit reposé que vous saurez garder la bonne humeur.

Comment obtenir de l’aide pour votre parent âgé ?

Comment obtenir de l'aide pour votre parent âgée
Comment obtenir de l’aide pour votre parent âgée ?

Commencez par vous demander si vous pensez que votre père (ou votre mère) a vraiment perdu sa perspicacité et ses capacités mentales, au lieu de simplement faire des choix avec lesquels vous n’êtes pas d’accord.

Si vous pensez que votre parent a vraiment des troubles cognitifs, alors vous devriez probablement envisager d’agir davantage pour lui apporter l’aide dont il semble avoir réellement besoin.

Je vous encourage également à dresser une liste de vos préoccupations spécifiques et des signaux d’alarme que vous avez notés.

Une fois que vous avez déterminé votre degré d’inquiétude quant à une possible démence de votre parent âgé et énuméré les principaux problèmes à résoudre, voici quelques ressources qui peuvent vous aider :

Contactez le médecin généraliste de votre parent

C’est certainement le meilleur point de départ, surtout s’il s’agit d’un médecin qui connaît votre père depuis un certain temps.

Contrairement à l’opinion populaire, la réglementation sur le secret médical ne vous empêche pas, en tant qu’un enfant adulte, de contacter le médecin de votre père et de lui faire part de vos observations et de vos préoccupations.

Sachez que l’article L.1110-4 du Code de la santé publique indique qu’en cas de diagnostic ou de pronostic grave, le secret médical ne s’oppose pas à ce que la famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance désignée par le patient reçoivent les informations nécessaires destinées à leur permettre d’apporter un soutien direct à celle-ci. Bien sûr la personne concernée peut s’être clairement opposée à toute divulgation d’information médicale la concernant.

Vous pouvez voir si le médecin est prêt à vous parler au téléphone, l’idéal est tout de même de prendre rendez-vous et de le rencontrer. Le médecin peut éclaircir la situation de votre parent et vous aider.

A l’inverse, si le médecin rejette votre initiative en disant qu’il n’y a rien à faire, vous devrez chercher de l’aide ailleurs. Et vous voudrez rechercher un médecin généraliste qui est plus au courant des soins médicaux possibles face aux troubles cognitifs d’un parent âgé. J’ai rédigé un article pour comprendre l’évaluation des troubles cognitifs, tels que réalisés par un médecin.

Faites appel à une aide à domicile, voire une infirmière à domicile

Faites appel à une aide à domicile pour aider votre parent. Insistez auprès de votre parent pour qu’il accepte cette personne dans son foyer. Cela devrait être plus facile à faire accepter si vous n’habitez pas à proximité.

De cette manière, votre parent âgé voit quotidiennement quelqu’un. A l’inverse, c’est également un moyen de s’assurer, quotidiennement, que votre parent va bien.

Grâce à cette rencontre quotidienne, l’aide à domicile va pouvoir se rendre compte si tout se passe bien et elle pourra vous alerter si ce n’est pas le cas. C’est une solution qui vous permet de suivre l’évolution de la situation de votre parent et, généralement, permet d’agir avant qu’il ne soit trop tard (parce que vous êtes informé en amont si la situation se dégrade).

La visite régulière d’une infirmière libérale est également très bénéfique, parce qu’un soignant professionnel apporte son expertise et son expérience pour identifier les éventuels problèmes cognitifs que peut rencontrer votre parent âgé.

Face à l’éventualité d’une démence : soyez prévoyants 

L’idéal, bien sûr, se présente quand la personne âgée a été prévoyante s’est préparée pour l’éventualité d’une déficience cognitive. Je veux dire qu’elle n’a pas seulement rempli des papiers pour donner procuration à un parent ou un ami pour prendre des décisions quant à sa santé ou ses finances.

Voici un article qui explique comment vivre avec ses parents âgés et fait le point sur cette (délicate) éventualité.

Ne vous méprenez pas, prendre les devants en remplissant de tels documents est très important et très utile. Mais c’est très loin d’être suffisant.

Tout simplement parce qu’une procuration, à elle seule, ne permet pas de faire face à la situation que chaque personne âgée devrait prévoir : à savoir la possibilité qu’elle puisse perdre peu à peu ses capacités cognitives et qu’elle n’arrive pas – ou ne veuille pas – l’admettre.

Si la personne concernée ne s’est pas préparée à cette éventualité, c’est la famille qui va devoir s’impliquer et prendre des décisions parfois difficiles.

Si on regarde bien la situation autour de nous, rares sont les personnes qui se sont préparées à faire face à cette éventualité. Nous sommes tous conscients qu’il existe un risque réel de développer la maladie d’Alzheimer ou une autre démence. Ce risque augmente proportionnellement à notre âge. Rappelez-vous qu’environ 30 % des personnes âgées de 85 ans et plus ont des troubles cognitifs…

Je n’ai pas la formation adéquate pour vous dire ce qui constitue la meilleure préparation. Je dirais qu’il faut mettre les chances de son côté et en préparant (autant que possible) les points suivants :

  • Mettre de l’argent de côté (pour pouvoir financer son éventuelle future dépendance, et ainsi éviter de devenir une charge financière pour sa famille) ;
  • Avoir donné procuration à une personne de confiance ;
  • Avoir précisé les conditions qui permettent de puiser dans l’argent mis de côté (pour le cas où la personne n’est plus en capacité de prendre de décision seule) ;
  • Préciser quels sont ses souhaits et quelles sont les priorités de soins à prendre en compte, pour le cas où la personne âgée deviendrait définitivement incapable de prendre des décisions seule.

Prenez également en compte les paramètres suivants :

  1. Il faut garder un état d’esprit positif ;
  2. Il faut cependant être prévoyant et envisager l’évolution la plus probable (par exemple, une éventuelle démence grave pour dans quelques années si vous venez de recevoir un diagnostic de démence légère) ;
  3. Prévoyez également un scénario alarmiste, pour être capable d’y faire face si ça venait à se produire (par exemple, une chute dans laquelle vous vous fracturez la hanche, si vous développez une forme rapide de démence, etc.)

Les points que j’ai listé ci-dessus ne représentent qu’une petite partie de tout ce dont il va falloir s’occuper (je ne vais pas davantage dans le détail, car ce n’est pas l’objet de cet article, mais je vous encourage à lire cet article sur les aide-mémoires pour personnes âgées).

Que faire d’une personne âgée qui perd la tête ? A retenir !

D’abord, il faut savoir reconnaître les signes de troubles cognitifs. Il faut être particulièrement vigilant aux stratagèmes qu’un parent âgé est susceptible d’employer pour masquer ses difficultés.

L’entourage doit se rendre à l’évidence et accepter la situation. Il faut ensuite comprendre ce qui arrive à votre parent âgé pour agir en conséquence : lui faciliter son quotidien, le soutenir, le stimuler, etc.

Il vous faudra obtenir de l’aide et il faudra prévoir l’évolution de la maladie. Il faudra être fort. Quand on se demande “que faire d’une personne âgée qui perd la tête”, on doit être prêt à affronter des moments difficiles.

N’hésitez pas à lire mon article sur les problèmes liés à l’âge.

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